mardi 6 août 2019

MARCELINE DESBORDES-VALMORE - Oraison pour la crèche.


Marceline Desbordes-Valmore - 1786-1859- quitta très tôt sa ville natale Douai, et n'y revint guère y vivre. Mais elle n'y songeait jamais sans nostalgie : "Mon père était peintre en armoiries ; il peignait des équipages, des ornements d'église. Sa maison tenait au cimetière de l'humble paroisse Notre-Dame de Douai. Je la croyais grande, cette chère maison, l'ayant quittée à sept ans. Depuis, je l'ai revue, et c'est une des plus pauvres de la ville. C'est pourtant ce que j'aime le plus au monde, au fond de ce beau temps pleuré" - Lettre à A. de Latour, 1936.

Marceline fut une actrice célèbre  (à l'Opéra-Comique en 1805, à L'Odéon en 1813). Un critique disait d'elle en 1818 : "Toujours du talent, mais trop de sensibilité". Elle épousa l'acteur Valmore qui était de sept ans plus jeune qu'elle. Par la suite, elle eut la douleur de perdre quatre enfant. Elle publia son premier recueil de poème en 1819 [Elégie et romances). Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine citaient avec un grand respectsa poésie mélancolique, aux rythmes étranges et subtils.

On connaît trois poésie de Marceline Desbordes-Valmore en picard  : Amour partout (1827), Dialogue (date de composition incertaine, peut-être 1839 mais qui ne nous est pas parvenu dans on intégralité.) et Oraison pour la Crèche (1849).

D'après 'La Forêt Invisible '
- Anthologie de Littérature picarde -
1985.

Photo : Félicité Bluebee.
Document trouvé dans une boutique de seconde main de Douai